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C'est prouvé, les animaux ont des bienfaits sur notre santé et nous aident à nous sentir mieux

Caresser un animal fait baisser le rythme cardiaque et le niveau de stress

Ces animaux qui nous font du bien

Ils sont 63 millions en France pour 66 millions d’habitants. L’engouement des Français pour les animaux de compagnie ne se dément pas. Surement parce que le lien affectif qui existe entre eux et leur maitre est une source de bonheur et aide à vivre mieux. Il semblerait même que plus l’attachement est fort, plus il est bénéfique pour la santé.

 

Les propriétaires d’animaux sont moins anxieux, souffrent moins de dépression et du sentiment de solitude. Caresser un animal fait sensiblement baisser le rythme cardiaque et le niveau de stress. Si avoir un chien incite à davantage sortir et être actif physiquement, ce qui réduit les risques de maladies cardiovasculaires, les propriétaires de chats auraient, eux aussi, une tension artérielle plus basse ainsi qu’un taux de cholestérol moins élevé que les autres. Être en contact avec des animaux serait également bénéfique pour le système respiratoire. Une étude suédoise menée entre 2011 et 2010 auprès d’un million d’enfants âgés de moins de 7 ans a en effet révélé que le fait de grandir à proximité d’animaux réduisant significativement les risque de développer de l’asthme, une maladie dont plus de 3 millions de personnes souffrent en France et qui est responsable de plus de 2 000 décès par an, selon le ministère de la Santé.

 

Une compagnie paisible

Ce qui est bien avec les animaux, c’est qu’ils ne mentent pas, ne jugent pas et ne renvoient pas aux difficultés personnelles ou professionnelles du quotidien. Ils sont juste là, sans rien demander en retour. Par leur seule présence rassurante et aimante, ils participent au bien-être psychologique de leurs maitres. Cette relation qui s’instaure entre l’humain et l’animal permet aux zoothérapeutes d’utiliser ce dernier comme médiateur entre le professionnel et le patient. « Les animaux nous montrent l’empathie, constate François Beiger, fondateur et directeur de l’institut français de zoothérapie (IFZ). Cela facilite la communication verbale et non verbale ». La zoothérapie ou médiation animale « fait partie des thérapies dites alternatives et non médicamenteuses.

À la différence de l’animation assistée par l’animal (AAA), elle est menée par des spécialistes de la santé ou du social.

Les chèvres sont utilisées pour soigner certaines personnes

Un nouveau médiateur

Infirmières, ergothérapeutes, psychologues, orthophonistes, neurologues mais aussi éducateurs spécialisés s’intéressent de plus ne plus à ce mode de thérapie, qui fait intervenir des chiens, chats, chevaux, ânes, chèvres… selon leurs capacités et en fonction de la personne à soigner. Le chien médiateur est éduqué, il possède un caractère doux et des poils longs et soyeux, comme le berger australien, le golden retriever, le mini colley ou le caniche, précise Francois Beiger. Quant aux chats, « les races les plus aptes pour la zoothérapie sont les maines coon, les norvégiens, les sibériens, qui ont des poils longs et un caractère facile ». François Beiger, qui a importé la zoothérapie en France, a démontré l’efficacité de celle-ci, notamment auprès des enfants atteints d’autisme.

 

Un rôle social éducatif

« Des zoothérapeuties interviennent dans les prisons, indique Francois Beiger qui a mis en place un projet faisant intervenir des ânes dans un centre éducatif fermé (CEF) pour mineurs. « Prendre en charge l’animal renvoie au jeune une image positive de lui-même », dit-il, avant d’ajouter : « Nous pouvons exercer avec des gens ayant des problèmes d’addiction, de drogue, d’l’alcool… même des personnes atteintes de schizophrénie, qui ont parfois des hallucinations, peuvent travailler avec l’animal. Il faut alors les responsabiliser, Par exemple, ils ont e droit de la promener ou de s’occuper de lui s’ils sont capables de bien se comporter, ce qui revalorise le patient et lui fait prendre conscience de ses capacités.

 

L'info en +

Des aquariums dans les salles d’attente

Des chercheurs ont montré que la contemplation, pendant une vingtaine de minutes, de poissons évoluant dans un aquarium faisait baisser la tension artérielle de façon notable, t que cela persistait plusieurs heures après. Cet effet apaisant peu aussi se doubler d’un effet anesthésiant, au point que certains services pédiatriques d’hôpitaux utilisent les aquariums comme moyens de diversion pour lutter contre la douleur chez l’enfant. On trouve ainsi dans le hall d’attente du service d’orthopédie de l’hôpital Trousseau à Paris un aquarium de plus de 1000 litres qi aide à supporter l’attente, mais aussi certains gestes un peu douloureux. Ce n’est donc pas que pour faire joli si, comme dans le film Némo, près d’un dentiste sur 2aux USA possède un aquarium sans sa salle d’attente !

 

 

 

Source : le Mutualiste