Perte d’autonomie ? 6 conseils pour comprendre et faciliter le maintien à domicile

1.3 million, c’est le nombre de personnes en situation de dépendance en France, selon l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA). Face à l’augmentation de l’espérance de vie et du progrès de la médecine, les Français sont dans l’attente de solutions pour faciliter le « bien vivre chez soi ». Depuis quelques années, de nouvelles mesures d’accompagnement sont mises en place pour aider ces personnes.

 

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Rester actif, stimuler son cerveau, avoir une vie sociale riche, aménager son logement ou encore s’informer, sont quelques-unes des astuces pour être en bonne santé et rester chez soi le plus longtemps possible. Nous vous proposons dans cet article des conseils, solutions et aides afin de prévenir des risques de dépendance.

 

Suis-je en situation de dépendance ?

 

Vous ou l’un de vos proches est en difficulté face à des situations anodines telles que manger, se doucher ou encore s’habiller ? Vous êtes probablement confronté à une situation de perte d’autonomie.

 

On pourrait croire que les personnes âgées sont les seules concernées, mais la dépendance peut survenir à tous les âges, pour les personnes souffrantes, accidentées, malades, ou encore avec un handicap. Sans un accompagnement et une assistance quotidienne, le maintien à domicile peut s’avérer d’autant plus complexe.

 

Conseil n° 1 : L’anticipation pour prévenir d’une situation de dépendance

 

La clé pour prévenir d’une situation de perte d’autonomie est l’anticipation. Des petits gestes du quotidien peuvent contribuer à améliorer et maintenir sa santé.

 

• Pratiquer une activité physique régulière atténue la perte de mobilité. En plus de favoriser le bien-être, elle permet de renforcer ses muscles, limite la perte d’équilibre ou encore les risques d’ostéoporose.

 

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• Avoir un suivi médical régulier pour prévenir des risques de chutes ou d’éventuelles maladies

• Anticiper sa perte d’autonomie en procédant à des aménagements dans son domicile. Cela peut passer par une adaptation du mobilier, la création de points d’appui, ou encore par la modification de la configuration des espaces.

 

Conseil n° 2 : Détecter les signes de perte d’autonomie

 

Certaines personnes peuvent manifester des signes progressifs et divers quant à la perte d’autonomie. Des changements dans les habitudes alimentaires, une perte de mobilité dans les activités quotidiennes, des problèmes de mémoire ou encore un isolement social peuvent être considérés comme des éléments d’alerte.

 

Mais ces exemples ne sont pas des cas isolés, chaque personne peut montrer des signes différents face à la dépendance.

 

Conseil n° 3 : Evaluer sa situation de dépendance avec la grille AGGIR

 

Il est possible d’évaluer son niveau de perte d’autonomie grâce à la grille AGGIR aussi utilisée pour le calcul du GIR. En plus d’être un bon indicateur, cet outil définit les droits et aides disponibles.

 

Il existe 6 niveaux de GIR, le premier représente le plus haut niveau de dépendance tandis que le dernier est pour les personnes très légèrement dépendantes d’une aide extérieure.

 

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Conseil n° 4 : Se renseigner sur les aides financières disponibles

 

L’Etat agit pour favoriser le maintien à domicile des personnes mais, connaissez-vous ces aides ?

 

Pour vous, voici quelques-uns de vos droits :  

 

• L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes en perte d’autonomie de plus de 60 ans. Pour en bénéficier, il faut faire partie du niveau de GIR 1,2,3 ou 4. Elle est en moyenne d’un montant de 500 euros par mois et sans condition de revenu. L’APA vous accompagne dans les étapes de votre vie quotidienne à travers le financement d’aides humaines (aide à domicile …), techniques (téléassistance, fauteuil roulant …), au logement (adaptation du domicile), en établissement (Ephad), aux transports ou encore aux repas.

• Le gouvernement met également à disposition un crédit d’impôt, son plafond est de 5000 € par individu et de 10 000 € par couple sur 5 ans. Cette aide n’est cependant pas cumulable avec l’APA.

 

En supplément des aides de l’Etat, vous avez également la possibilité de souscrire à un contrat de prévoyance dans une mutuelle.

 

Le contrat d’assurance dépendance et de perte d’autonomie de MBA Mutuelle, vous accompagne dans les étapes de votre vie. Un contrat souple, adapté à vos besoins et à votre situation financière, qui vous assure le versement d’une somme mensuelle, que vous soyez à domicile ou en maison de retraite.

 

 

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Conseil n° 5 : Adapter son logement

 

Savez-vous que 94% des logements ne sont pas adaptés à la vie des seniors ?

 

Alors que le coût moyen de l’aménagement du domicile pour les personnes en situation de perte d’autonomie est de 4280 euros, il peut être intéressant de se créer un capital pour prévenir de la dépendance.

 

La nouvelle aide MaPrimeAdapt’ a été mise en place par le gouvernement début 2024, pour financer les travaux d’adaptation des logements. Sachant que 8 personnes sur 10 souhaitent opter pour le maintien à domicile, cette aide vient conforter les attentes des Français. Elle s’adresse aux personnes propriétaires ou locataires, âgées de 70 ans ou plus ou de 60 à 69 ans sur conditions du GIR. Des conditions de revenu selon les régions sont également prises en compte pour en bénéficier.

 

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L’adaptation d’une salle de bain, d’une nouvelle cuisine ou encore l’installation de domotique dans son habitation sont des exemples d’aménagements pris en compte par l’aide.

 

Conseil n° 6 : Ne pas minimiser le rôle des aidants

 

En France, plus de 11 millions d’aidants accompagnent leurs proches quotidiennement, 61% d’entre eux travaillent.

 

Si vous êtes un aidant en activité, vous pouvez bénéficier du congé proche aidant, éligible sous certaines conditions et pour une durée limitée. Il vous permet de cesser temporairement votre activité professionnelle pour accompagner un proche en perte d’autonomie, invalide ou handicapé.

 

Dans l’esprit d’entraide mutualiste, MBA Mutuelle vient également en aide aux aidants actifs. Vous pouvez recevoir une aide exceptionnelle de 300 euros si vous êtes adhérents en contrat collectif et que vous avez bénéficié du congé de proche aidant.

 

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