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Apprenez en plus sur le don d’organes !

Don D'organes

 

 

Est-ce que je souhaite donner mes organes après mon décès ou pas ? Cette question peut gêner, mais elle ne doit pas laisser indifférent. Quels que soient notre âge ou notre état de santé, nous sommes tous concernés : nous pouvons tous devenir donneur, receveur ou devoir faire part de l’avis de nos proches à une équipe médicale. Le choix de donner tout ou partie de ses organes et tissus est personnel et nécessite d’avoir toutes les cartes en main pour se décider en connaissance de cause avant d’en informer sa famille et ses amis.

 

 

Un geste qui sauve des vies : 

 

La greffe d’organes et de tissus issus d’un donneur est une solution de dernier recours mais indispensable pour des malades qui souffrent d’insuffisance rénale terminale, de malformation cardiaque, de maladie du foie ou encore de mucoviscidose. Quand les traitements ne fonctionnent plus, remplacer le ou les organes défaillants est la dernière chance pour retrouver une vie presque normale. En 2022, 5 494 greffes ont été réalisées (dont 533 à partir de donneurs vivants), selon les chiffres publiés en février 2023 par l’Agence de biomédecine qui note une activité en hausse de 4 % par rapport à 2021, mais toujours en deçà de celle des années qui ont précédé la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. Ces greffes ne couvrent pas l’intégralité des besoins des malades puisqu’au 1er janvier 2023, 10 810 patients étaient encore inscrits sur la liste d’attente active — ce qui signifie qu’ils sont immédiatement éligibles à une greffe — tous organes confondus.

 

 

Ce que dit la loi :

 

Il existe 3 grands principes :


Le consentement présumé : tous les Français sont donneurs d’organes et de tissus, sauf s’ils ont exprimé leur refus de leur vivant. Pour exprimer son refus il faut soit s’inscrire sur le registre des refus, soit avertir ses proches.
 La gratuité : le don est gratuit, aucune rémunération n’est prévue pour le donneur.
 L’anonymat : le nom du donneur et du receveur ne peut pas être communiqués.

 

 

Les conditions :

 

Il n’y a pas de limite d’âge au don. En effet, malade ou en bonne santé, tout le monde peut donner après son décès. Il n’existe que très peu de pathologies qui empêchent le don. Certaines greffes sont possibles de son vivant. En effet, en étant majeur, il est possible de donner un rein ou un lobe de foie. Pour cela, il faut être un membre de la famille ou avoir la preuve d’un lien affectif étroit et stable d’au moins 2 ans.

 

 

Les étapes :

 

l Le décès : Malgré tous les soins et les traitements prodigués par l’équipe médicale, un patient décède. Le certificat de décès est signé. L’équipe médicale veille à préserver les organes et les tissus en vue d’un éventuel prélèvement. Le défunt est toujours traité avec respect.

 

l L'accord ou le refus du don : L’équipe de coordination hospitalière vérifie que le défunt n’avait pas fait valoir d’opposition au don de ses organes et tissus. Elle consulte tout d’abord le registre national des refus. Si le défunt n’y est pas inscrit, l’équipe interroge les proches pour savoir s’il s’y était opposé de son vivant. Si c’est le cas, aucun prélèvement n’a lieu.

 

l L'évaluation : Si le défunt n’était pas opposé au don, des analyses de laboratoire et des examens d’imagerie sont menés pour évaluer la qualité des organes et des tissus et trouver des receveurs compatibles.

 

l Le prélèvement : Les organes et les tissus sont prélevés par un acte chirurgical. Une fois l’opération effectuée, le corps est préparé est rendu à la famille.

 

l La conservation et le transport : Les organes sont conditionnés à 4°C dans des conteneurs spécifiques, puis transportés (en voiture, en train, en avion…) très rapidement vers les hôpitaux où auront lieu les greffes. Les tissus sont quant à eux conservés dans des banques qui en gèrent la distribution. En effet, les greffons sont attribués aux malades répondant aux critères d’urgence, définis dans les règles d’attribution.

 

l La greffe : La greffe est réalisée par des équipes expérimentées et spécialement formées. Elle peut mobiliser jusqu’à 8 personnes et durer près de 12 heures. Grâce au don, un ou plusieurs patients peuvent ainsi être sauvés.

 

 

 

Un dosser réalisé par Léa Vandeputte pour Le Mutualiste.

 

 

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